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Page:Drumont - Les Juifs contre la France.djvu/103

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qui prêchent la grève des conscrits, n’avaient aucun motif pour s’intéresser passionnément au sort d’un officier juif qui avait été très justement condamné par des officiers comme lui. S’ils ont embrassé la cause de Dreyfus avec un zèle véritablement délirant, c’est que les Juifs les avaient embauchés pour cette besogne.


Quelque indignation qu’éprouvent les Français de toutes les opinions devant la mise à sac de l’église Saint-Joseph, ce n’est donc pas aux Anarchistes eux-mêmes qu’ils s’en prendront, c’est à ceux qui se servent de l’argent qu’ils nous ont volé pour, organiser ce que Reinach appelle « Le chambardement général ».

Cette invasion d’une église, dans laquelle un vieux prêtre est en train de donner le baptême à un petit enfant, ne présente aucun de ces caractères qui excusent, s’ils ne les justifient pas, certaines violences populaires. Elle apparaît bien basse et bien vile quand on la compare à l’acte de Guérin.

Qu’ont fait Guérin et ses courageux compagnons, en s’obstinant si longtemps dans une résistance que nous avons tous cherché à faire cesser, dans une pensée de conciliation et d’humanité, à la condition que l’honneur des assiégés fût sauf ?

Ils défendaient un grand principe qui finira