Page:Drumont - Les Juifs contre la France.djvu/56

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Il n’a pas, lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères, tenté une seule démarche pour empêcher qu’on ne massacre trois cent mille Arméniens ; il ne fait même pas une allusion à nos droits sur l’Alsace-Lorraine. Il est content tout de même d’être là parmi tous ces gens titrés ; on rit de lui, il rit de lui-même pour amuser l’assistance. Il reviendra avec des décorations plein la figure et des crachats plein sa malle.


Que voulez-vous que nous y fassions ? Nous sommes les médecins qui prévenons la France, qui la pressons de veiller sur elle. Nous lui disons qu’elle a de mauvais germes en elle, que la maladie dont elle souffre présente des symptômes plus alarmants qu’on ne le pense ; que l’affaire Dreyfus, en prouvant que l’étranger était le maître chez nous, indique un état semblable à celui qui fut celui de la Pologne, avant qu’elle ne disparaît du rang des Nations. Nous disons à la France que, si elle ne fait pas appel à toutes les forces de résistance qui sont encore en elle, elle est menacée de mort. Quand la mort sera, venue, vous entendrez les exclamations, les lamentations, les cris d’étonnement, que l’on entend dans les maisons en deuil et chez les nations en ruines…

« Est-il possible ? Quelle catastrophe ! Comme