Aller au contenu

Page:Drumont - Les Juifs contre la France.djvu/93

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


VIII


L’AFFAIRE ET LES COSMOPOLITES
DE L’ENSEIGNEMENT


On devrait réunir en brochure et distribuer dans toutes les familles françaises le beau plaidoyer de M. Syveton, ce jeune professeur de l’Université que le misérable Leygues a si lâchement sacrifié aux vengeances dreyfusardes.

C’est une page remarquable d’éloquence et de sincérité ; c’est mieux encore : c’est un beau geste. L’attitude courageuse de cet agrégé, hier inconnu, sauve l’honneur de l’Université ; elle nous console des défections et des palinodies de tous ces gros mandarins de l’enseignement qui, pour faire leur cour aux Rois de l’or et aux dispensateurs de prébendes, ont si ignominieusement trahi leur devoir et oublié leur noble mission d’éducateurs nationaux…

Il a été de mode, après la guerre, de répéter que c’était le maître d’école allemand qui nous avait battus. Les Cosmopolites, que nous avons vus depuis à l’œuvre ont même joués tant qu’ils