Page:Drumont - Les Juifs contre la France.djvu/95

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port aux tirades humanitaires imbéciles et déprimantes.


Est-ce à dire que nos instituteurs, que nos professeurs soient moins capables que leurs émules d’outre-Rhin de donner à nos enfants cette éducation virile et forte sans laquelle une nation ne saurait se maintenir à la hauteur de ses destinées ?

Je pense tout le contraire. Les maîtres de notre jeunesse appartiennent à cette démocratie rurale, robuste d’âme et de corps, qui est restée aujourd’hui, comme au temps de Sully, la réserve et l’espoir de la France.

Ils sont du peuple, et dans le fond de leur cœur, ils gardent pour la Patrie cette affection naïve et matérielle qu’un professeur de la Sorbonne, M. Marcel Dubois, décrivait avec une éloquence communicative dans une des conférences données par la Patrie française. Ils aiment la Patrie « en enfants de la Terre, amoureux des champs, des prés, des fleuves, des monts et des plaines de France ».

D’où vient donc que l’attitude d’une partie de ces jeunes hommes semble donner un démenti aux sentiments intimes qui n’ont pas cessé d’être les leurs, j’en ai la conviction profonde, en dépit des apparences ? D’où vient que dans la terrible lutte qui met aux prises depuis deux