Page:Drumont - Les Juifs contre la France.djvu/96

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ans les traîtres et les cosmopolites avec les bons Français qui ne veulent pas que la France périsse, une fraction notable du corps enseignant ait paru se ranger du mauvais côté ?

Lisez le plaidoyer de M. Syveton, vous y trouverez le secret, d’ailleurs peu mystérieux, de cette anomalie qui déconcerte et inquiète les bons citoyens. Ce jeune professeur qui n’a pas cessé d’aimer l’Université d’un amour filial, vous apprendra que l’Université n’a pas plus échappé que les autres catégories sociales aux ravages de la pourriture ambiante.

Il vous dira que les prétendus réformateurs de l’Enseignement sont des hommes absolument étrangers à la culture et à l’esprit français et qui n’ont d’admiration que pour ce qui n’est pas de chez nous.

Vous voulez des exemples et des noms ?

En voici :

Quand il fut question d’établir sur des bases nouvelles notre enseignement national, on fit appel à trois pasteurs protestants plus ou moins défroqués qui revenaient d’évangéliser la Suisse. Le premier, Buisson, fut bombardé directeur de l’Enseignement primaire, et il l’est resté jusqu’à l’avènement du dernier cabinet Méline. Le second, M. Pécaut, reçut mission, comme inspecteur général de l’instruction publique, de réorganiser nos Écoles normales.