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Page:Drumont - Les Juifs contre la France.djvu/99

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Mais à quoi bon particulariser à l’excès et multiplier les personnalités ?

Vous connaissez tous ces Français d’occasion venus chez nous on ne sait d’où pour cracher sur nos gloires et déformer l’âme nationale. Vous les jugez aujourd’hui à la lumière de la Vérité que les événements ont fait briller ; vous savez jusqu’à quel point ces « religionnaires » échauffés justifient le mot profond de Toussenel : « On est de sa religion avant d’être de son pays… »

Les libres-penseurs sincères n’ont plus que haine et mépris pour ces prétendus champions de l’Humanité que l’affaire Dreyfus a démasqués, et qui se sont montrés enfin sous leur vrai jour. Ils les tiennent pour des sectaires et des fanatiques, ou tout au moins pour de dangereux impulsifs qu’une poussée d’atavisme inconscient transforme en agents de l’étranger.

A ces gens qui depuis vingt ans ne cessent de nous vanter Londres et Berlin, la France entière est prête à répondre comme le vieux Blanqui qui n’était pas, j’imagine, un Jésuite de robe courte

— « Oui, messieurs, vous avez raison ; la race anglo-saxonne nous écrase de sa supériorité. Elle a un mètre de tripes de plus que la nôtre ! »