Aller au contenu

Page:Drumont - Les Juifs contre la France.djvu/98

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tés catholiques n’ont pas accomplie au XVIe siècle par voie de réforme ecclésiastique ou religieuse, les sociétés catholiques tentent de la faire par voie de réforme scolaire. »

Le Prussien Steeg se chargeait de compléter cette confidence et de la préciser. Il projetait un nouveau flot de lumière sur la véritable portée de la réforme de l’enseignement quand, à la veille d’entreprendre le grand œuvre de la « laïcisation », il laissait échapper cet aveu suggestif :

« Je me sens plus que jamais, à travers tout cela et en tout cela, pasteur protestant. »

Rien ne me serait plus facile que de multiplier ces citations édifiantes.

Je pourrais vous parler avec M. Syveton, de ce Gabriel Monod, chef de l’innombrable tribu des Monod, qui, après Sedan, après le bombardement de Paris, après le démembrement de notre territoire, n’a pas honte de répéter à tout propos que « tout homme a deux Patries : la sienne et l’Allemagne ».

Je pourrais vous rappeler le cas de cet autre Monod qui exprimait, il y a quelques années, toute sa satisfaction de voir « l’influence anglaise l’emporter à Madagascar sur celle de la France, et le christianisme évangélique sur celui de Rome »,