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adorer nous deuons,
Dessus son Autel sacré Saichant gré A luy, de quoy nous uiuons.
La Ieunesse (helas) nous fuyt
Et la suyt Le froid Aage languissant, Adonques sont inutiles Les Scintiles Du feu d'Amour perissant.
De l'Inconstance des choses. Au Seigneur Pierre de Ronsard.
Ode IIII.
Nul, tant qu'il ne meure, Heureux ne demeure : Le Sort inconstant Or' se hausse, et ores S'abaisse, et encores Au ciel va montant. La Nuyt froyde, et sombre Couvrant d'obscure ombre La Terre, et les Cieux, Aussi doulx que Miel Fait couler du Ciel Le Someil aux yeux. Puis le Jour luysant Au Labeur duysant