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Sa Lueur expose,
Et d'un Teint divers Ce grand Univers Tapisse, et compose.
Quand l'Hyver tremblant
Les Eaux assemblant De Glace polie, Des Austres puissans De dueil gemissans La Rage delie.
La Terre couverte
De sa robe verte Devient triste, et nue. Le vent furieux Vulturne en tous Lieux Les forestz denue.
Puis la Saison gaye
A la Terre essaye Rendre sa verdure, Qui ne doit durer, Las ! mais endurer Vne autre froidure.
Ainsi font retour
D’un successif tour Le Jour, et la Nuyt, Par mesme Raison Chacune saison L’une l’autre suyt.
Le pueril’ Aage
Lubric, et volaige Au Printens ressemble.