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la clarté violente,
 Aussi qui void vostre face excellente,
 Ne peult les yeulx assez fermes tenir.
Et si de près il cuyde parvenir
 A contempler vostre beauté luysante,
 Telle clarté à voir luy est nuysante
 Et si le faict aveugle devenir.
Regardez doncq’si suffisant je suys
 A vous louer, qui seulement ne puys
 Voz grands beautez contempler à mon gré.
Que si mes yeulx avoient un tel pouvoir,
 J’estimeroy’plus fermes les avoir,
 Que n’a l’oyseau à Jupiter sacré.

VII

De grand’beauté ma Déesse est si pleine,
 Que je ne voy’chose au monde plus belle.
 Soit que le front je voye, ou les yeulx d’elle,
 Dont la clarté saincte me guyde, et meine.
Soit ceste bouche, ou souspire une halaine,
 Qui les odeurs des Arabes excelle,
 Soit ce chef d’or, qui rendroit l’estincelle
 Du beau Soleil honteuse, obscure et vaine.
Soient ces cousteaux d’albastre, et main polie,
 Qui mon cœur serre, enferme, estreinct, et lie,
 Bref, ce que d’elle on peult ou voir, ou croyre,
Tout est divin, celeste, incomparable :
 Mais j’ose bien me donner ceste gloyre,
 Que ma constance est trop plus admirable.

VIII

Auray’-je