Page:Du Bois de la Villerabel - La Légende merveilleuse de monseigneur saint Yves.djvu/20

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uocat & Père des poures, veufues & orphelins, le Patron uniuersel de la Bretaigne-Armoricque 1.

Incontinent le bransle fust au manoir. Chacung s°efueille, & trompez par lai clziir qui tltimboye comme foleil (fans nul doubte pour fefioyer nofire fziinct Poupon), valetz Sc cliamlnieres font bien toii (ur bout; ains les coqs de Kermartin de s’esiouir & canter si claiirement que ceulx du Quenquis, distans pourtant d’enuiron lieue sur l'aultre ripue de Jauldy, de ref- pondre ioyeulsement. Et aduint la dicte Natiuite le XVIIIe octobre de l’an du salut M.CC.LIII. Alleluia ! —

(1) Testis L loliannes Ville—Senis (Kerhoz). — Dcpnszzit diam guod j)1'cL’—· « diam imiter zlbsizzs D. Iwnis dixit eidem îasti gziod diams D. Il/0 etat fzzzftzrzns << mmtzzs gum sic eidem matri in sompnis fzœmzf iuevelatztm. (Enq. de Canoniz.) L’eglise de Montfort-l'Amaury possede un remarquable vitrail qui reproduit diverses scenes de la. vie de saint Yves, et entre autres la vision d’Az©u, avec cette legende :

L’ange à la mère estant enceincte De zzuce annonca la vie saincte.

Les cartons de ce vitrail, date de 1547, sont attribués par M. l'abbé Loisel au celebre Jean Cousin (ÈpigmpI1z'e du camion de M011Zf01't-l’Amaury, 1884.) La perfection du dessin du splendide vitrail de Moncontour-de-Bretagne, daté de 1537, permettrait peut—être de l'attribuer au même artiste.