Page:Du Bois de la Villerabel - La Légende merveilleuse de monseigneur saint Yves.djvu/59

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fuilte de fon plaidoier & aduocalTerie, il remettoit fon fallaire aux poures & miferables perfonnes, comme femmes veufues, enffans orphelins, gens infirmes & malades, leur baillant encore, lorfque befoing eftoit, de fes propres deniers pour conduire une iufte caufe & procèz, fi faire luy-mefme ne pouoit. Car le glorieux Saind ne defprifoit pas l’aduocation de patrociner, aiant certaine crédence que, après l’office de luge, il n’y a point au Roiaulme des Cieulx de plus exaulcéz ne fublimèz plus haultement en gloire que ceulx qui font Aduocats. Le glorieulx amy de Dieu, monfieur fainft

noift led fr de Kennaitm eftie tenu Itiuir led f,i Euefque aux buffuz, dref- fouez & celheis, tant pai luy que pai les commis nobles, îx a îcclle caufe, auou icelui f1 de Keimaitin dioict de piendie îx cmpoitei auec luy ou fuie emporte ! & difpotei a ft \ollonte, a l’iffue dud difnei, de toute la Miffelle d’oi £\. d’argent &. de quelque autie met il ix eftofte quelle foit, dont led fgr Euefque cv fa Compaigme amont eftc ftuus, fors &. leferue une coupe ou taffe que led fr M^omte de Coatmen a accoutume d’auon, &. led lr \icomte de Pomment un baffin &. une elgmeie, tv li a oultie led lr de Keimaitm dicd d’auon, piendie & îettnu, ipres led ditner, tous les demcuiantz des vins qui feiont tire/ îuiquts i la bine, enfemble les futailles Lequel dioit prohibitifs pnuatnement a tous les autres de tout ce que deffus fane exer- cer, auou, poffeder comme fes piedeceffeurs, ancefties & autres feigneurs de Kermartm (Aichues de la Villeiaiel )