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Page:Du Bois de la Villerabel - La Légende merveilleuse de monseigneur saint Yves.djvu/60

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Yues, a doncq voullu cefte vocation exercer par pitié & charité iufquez au tems de fon trefpas, dix ou douze ans par auant[1].

Or, ce ne fuft poind la Bretaigne feule qui apprint à en cognoiftre les marques, mais encore les pais de France ou il auoit eftudié, àfçauoir les villes de Paris, Orléans, & ailleurz.

Noftre Seigneur Ihéfus-Chrift, le Verbe Incarné, vouluft meime, à diuerfes foys, manifefter en maiftre Yues de Kermartin le fouffle de Dieu qui l’animoit & poffédoit. Il aduint notamment en la cité de Tours, Capitale de Touraine, fort renommée pour la fapience de fes Magiftratz, & Métropolitaine de noftre Bretaigne (auec droid de menée en appelz de nos Iurifdidions), en la dicte ville de Tours, dis-je, il aduint deux fpé- ciaulx faidz bien probantz de l’équidé & faindeté de maiftre Yues. La chofe efcheut à deux reprinzes, es

  1. V. Alain Bouchart, en ses Croniques de Bretaigne.— (V. Enquête de Canonisation.)