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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/109

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Compasseur (aujourd'hui marquis de Courtivron) porte d'azur à trois compas d'or ouverts en chevrons, posés 2 et 1.

Louis d'Ambly avait épousé, en 1747, dame Marie-Madeleine de Sonnet, dame de Gressoux, qui décéda le 10 décembre 1785, à l'âge de soixante-neuf ans. Tous deux ont été inhumés dans la chapelle Saint-Nicolas de l'église de Chauvirey-le-Châtel.

Sonnet portait d'azur à sept grelots d'or, posés 5 en sautoir et 2 en pal sous le milieu du sautoir.

De cette alliance sont issus :

1° Gaspard-Ardouin-François II, né le 6 décembre 1749, ondoyé le même jour, et baptisé le 9 novembre 1752. Il a eu pour parrain son oncle Gaspard-Ardouin-François Ier, et pour marraine sa tante Jeanne-Françoise d'Ambly, dame d'Aboncourt, Gesincourt et autres lieux, laquelle absente fut représentée par dame Catherine Régent, femme de François-Vincent Faivre, seigneur du Bouvot. Il s'appela d'abord le vicomte d'Ambly, puis il succéda à son oncle Gaspard-Ardouin-François Ier dans la terre d'Ambly et dans le titre de marquis. Il fut capitaine dans le régiment de mestre-de-camp-général de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et entra à Saint-Georges en 1771 ; il émigra, servit avec distinction à l'armée de Condé, et mourut en 1795, massacré par des soldats autrichiens contre lesquels il défendait ses hôtes que ces gredins voulaient piller[1]. Il avait épousé, en 1773, Jeanne-Louise-Antoinette-Catherine d'Ambly, fille de Jean-Antoine, maréchal de camp, la dernière de

  1. Voir l’Aperçu sur l'Ordre des chevaliers de Saint-Georges, par le marquis de Saint-Mauris, p. 218