Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/111

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XVIII. — FRANÇOIS-JOSEPH D’AMBLY, né le 29 octobre 1751, eut pour parrain son oncle (par alliance) François-Joseph Doyen de Laviron, seigneur de Trévillers, et pour marraine dame Anne-Florence d'Anglure, comtesse de Deuilly, dame de Cemboing, Raincourt et autres lieux.

Deuilly portait fasce d'or et de sable de huit pièces.

François-Joseph, connu sous le nom de chevalier d'Ambly, fut capitaine au régiment de Bourgogne-cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et reçu à Saint-Georges en 1772. Il fut héritier universel de son père sous la réserve de l'usufruit de la totalité des biens en faveur de sa mère, et de la portion à la charge du père dans les avantages assurés, par leur contrat de mariage, à son frère aîné d'une somme de 60,000 livres, et a sa sœur Mme de Montlezun de celle de 40,000 livres. Mais le testament de sa mère fut la contre-partie du premier, cette dame ayant réduit le chevalier à sa légitime et institué pour héritière universelle sa fille Jeanne-Madeleine-Béatrix sous la même réserve relativement au marquis d'Ambly et à Mme de Montlezun. L'exécution de ces deux testaments amena plus tard des difficultés et des procès ; mais les deux héritiers restèrent d'abord dans l'indivision jusqu'à l'époque de la Révolution.

Le chevalier d'Ambly émigra et fit avec distinction toutes les campagnes de l'armée de Condé. La Nation avait déjà vendu une partie notable[1] des terres présumées lui appartenir, lorsqu'on profita de l'état d'indivision où se trouvaient ses propriétés et celles de sa

  1. Cette part a été évaluée au revenu annuel d'environ 11,000 fr.