Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/152

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fût mort depuis plus de douze ans (il paraît que déjà dans ce temps on n'opérait pas très exactement les mutations) ; enfin on verra (p. 178) que la veuve du procureur Lorillard était imposée à Vadans et a Vivier[1].

Il faut dire encore que dans le procès dont il sera rendu compte à la suite de cette notice, MM. de La Fontaine produisirent un très grand nombre de titres de toutes les époques, ainsi qu'on peut le voir dans la sentence du 29 mai 1739, où ils se trouvent détaillés, et que cependant ils ne produisirent absolument rien qui ait trait de près ou de loin à Humbert-Claude, à François-Orillard de Faulquier ou à ses prétendus enfants, et bien moins encore au sieur procureur Orillard.


14A. ANTOINETTE DE FAULQUIER épousa François Orillard dont il vient d'être parlé, seigneur d'Aboncourt, Gesincourt, Nervezain, etc. Il se fit appeler tantôt Orillard de Faulquier, tantôt de Fauquier, tantôt d'Aboncourt, ou bien de Fauquier d'Aboncourt, ou même encore baron de Chauvirey, et c'est de lui qu'il est question sous ces divers noms[2] dans les mémoires du temps relatifs aux guerres qui désolèrent la province de 1632 à 1642, et auxquelles

  1. On ne peut s'empêcher de faire remarquer en passant avec quelle négligence était dressé cet état ; presque tous les noms d'hommes ou de lieux y sont inscrits de la manière la plus incorrecte ; plusieurs y sont défigurés au point d'être méconnaissables. Il en est de même dans presque toutes les généalogies que donne l'abbé de Billy dans ses deux volumes ; l'orthographe des noms propres y est plus défectueuse encore que celle du corps de l'ouvrage.
  2. Il est à remarquer toutefois que dans tous les actes émanant des autorités et des magistrats de la province, il n'est jamais question de lui que sous l'appellation de sieur d'Aboncourt. — MM. Coudriet et Chatelet, au contraire, le nomment constamment, de Faulquier, parce qu'ils l'ont pris réellement pour le fils d'Humbert-Claude, bien qu'ils reconnaissent (p. 209) qu'il se faisait appeler M. d'Aboncourt.