Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/201

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contre échange toute sa part de seigneurie à Chauvirey-le-Vieil, ainsi que la propriété de la Grange appelée la Brûlée. Il prêta de nouveau foi et hommage au roi, en 1761, pour les portions de seigneuries qui faisaient l'objet des échanges des 19 janvier et 26 septembre 1757; puis il reprit de fief encore une fois, le 10 janvier 1777, à l'occasion du joyeux avènement du roi.

Il avait cédé, par acte du 16 janvier 1755[1], une partie de ses seigneuries à son beau-frère François-Vincent Faivre du Bouvot.

Il céda aussi à son neveu Claude-Antoine-Vincent Faivre du Bouvot, d'abord par acte du 14 mars 1762[2], les portions de seigneuries qu'il avait acquises par l'échange du 26 septembre 1757, puis ensuite par donation entre vifs à la date du 19 janvier 1773[3], toutes ses seigneuries des Chauvirey, Vitrey, Ouge et la Quarte. Enfin par son testament en date à Jussey du 12 janvier 1791, il institua ce même neveu son héritier universel, et mourut le 23 août de la même année sans avoir été marié.

Edme-Philippe Régent eut, pendant sa longue vie, à soutenir un certain nombre de procès soit contre les sujets de ses terres, soit contre ses co-seigneurs, et aussi souvent qu'il le put il les termina par des transactions dans lesquelles il abandonnait quelquefois des droits très clairs, comme dans celle avec MM. de La Fontaine, à la date du 23 décembre 1738, relativement à son fief du Bouvot. Mais trop souvent aussi il se vit obligé de

  1. Acte reçu Me Vauthier, notaire a Vesoul.
  2. Acte reçu par Me Boch, notaire à Dole.
  3. Par acte reçu Me Vaignedroye, notaire à Vesoul.