Aller au contenu

Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/203

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Mais le procès le plus important auquel Edme-Philippe Régent eut à prendre part, et dont l'objet et la cause paraîtraient aujourd'hui bien futiles, fut celui commencé en 1735 entre les quatre seigneurs de la terre, sur lequel intervint la sentence du bailliage de Vesoul du 9 mai 1739, et qui ne fut entièrement terminé que par l'arrêt confirmatif du parlement de Metz rendu le 10 janvier 1742 ; car cette fois déjà M. de Montessus avait, en vertu d'un committimus, fait porter l'appel à ce parlement. On trouvera ci-après le compte-rendu de ce procès.


18C bis. CATHERINE-FRANÇOISE RÉGENT, née à Ouge le 17 août 1702, morte à Besançon le 6 janvier 1787, épousa le 2 mai 1724 noble François-Vincent Faivre, écuyer, lieutenant de dragons, né à Vesoul le 24 mars 1703 ; leur contrat de mariage fut passé au château d'Ouge le 1er mai 1724, et parmi les témoins se trouvait Jean-Pierre Bernard de Montessus.

François-Vincent Faivre eut du chef de sa femme la moitié du fief du Bouvot, dont il porta dès lors le nom ; puis par acte du 16 janvier 1755, son beau-frère Edme-Philippe Régent lui céda une portion de la seigneurie des Chauvirey, Vitrey, Ouge et la Quarte. Il assista à la bataille de Fontenoy, où il fut blessé d'un coup de sabre en plein visage. Il est mort le 20 janvier 1766.

Faivre du Bouvot porte d'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'une colombe de même tenant au bec une branche d'olivier de sinople.