Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/205

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signée de Claude Lyautey, receveur des familiers, l'autre du 20 juillet 1673, signée de J. Sauvestre, prêtre familier, il résulte que Jean-Claude était héritier pour un quart de Claude Faivre, chanoine, son grand-oncle.


V. Noble Jean-Antoine Faivre, baptisé le 15 juin 1673, fut reçu le 4 janvier 1696 docteur en médecine en l'Université de Besançon, et devint en 1698 conseiller d'épée au présidial de Vesoul. Il obtint à cet effet des lettres de dispense d'âge en date du 8 mars de ladite année. Il acquit, le 27 août 1719, de M. Dusillet, l'office de conseiller-auditeur en la Chambre des comptes de Dole ; ses provisions sont en date du 9 février 1720, et il fut reçu en ladite Chambre le 9 mars suivant. Il obtint le 22 juin 1740 ses lettres d'honneur, qui furent enregistrées en la Chambre des comptes le 31 janvier 1741. Il est mort le 26 novembre 1754.

Jean-Antoine Faivre épousa, en 1699, Anne-Elisabeth Guillot, fille de noble Pierre Guillot, professeur royal en médecine à l'Université de Dole, et petite-fille de Claude Guillot, également professeur en la même Université, anobli par l'empereur Ferdinand III. Anne-Elisabeth avait deux frères, noble Vincent Guillot, prieur et curé de Jonvelle, et noble Claude Guillot, seigneur de Vannes, vicomte-mayeur de la ville de Dole. Elle était nièce de Constance Guillot, mort prieur des Bénédictins de Faverney, après l'avoir été à Luxeuil et à Besançon, et auteur de deux manuscrits que possède la Bibliothèque de Vesoul, dont l'un contient l'histoire de l'abbaye de Luxeuil, et l'autre celle de l'abbaye de S. Vincent à Besançon.