Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/206

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Guillot portait d'azur à trois quilles d'or posées 2 et 1, au chef de sable cousu et bastille.

Lorsque l'Université de Dole fut transférée à Besançon, Pierre Guillot se disposait à l'y suivre ; mais la ville de Dole, ne voulant pas perdre un citoyen aussi distingué, en qui l'on avait la plus grande confiance et qui avait gagné l'estime universelle, députa près de lui pour le prier de ne point abandonner ses concitoyens, qui réclamaient la continuation de ses soins, et lui offrit un plat d'argent sur lequel étaient gravées les armes de la ville, les siennes et la prière qu'on venait lui adresser ; il se rendit à ce vœu et renonça à sa place.

Jean-Antoine Faivre et Elisabeth Guillot eurent six enfants, dont quatre moururent en bas âge ; les deux autres furent François-Vincent, dont il est question dans cet article, et Jeanne-Elisabeth, morte le 28 juillet 1777, sans avoir été mariée.


VI. François-Vincent Faivre du Bouvot, seigneur des Chauvirey, Vitrey, Ouge et la Quarte, et Catherine-Françoise Régent eurent pour enfants :

1° Jeanne-Marguerite-Constance, baptisée le 23 octobre 1725, morte à l'âge de dix-huit mois ; elle eut pour parrain et marraine son aïeul paternel et son aïeule maternelle.

2° Jean-Philippe, baptisé le 26 janvier 1727, qui eut pour parrain Edme-Philippe Régent, et pour marraine Dlle Jeanne-Elisabeth Faivre, ses oncle et tante. Destiné d'abord à l'état ecclésiastique, il avait déjà pris la tonsure lorsqu'il entra à dix-sept ans comme aspirant, dans le bataillon d'artillerie de Valenceau qui était alors en garnison