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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/211

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spécialement persécuté par la Révolution. Il fut enfermé le 9 septembre 1792 dans la maison des ci-devant Grands-Carmes, en sortit le 4 novembre suivant, fut repris le 7 avril 1793, conduit au séminaire jusqu'en juillet ; remis le 16 août au séminaire, de là au pensionnat du collège, d'où il partit le 24 octobre, avec ceux de ses collègues et les autres habitants qui depuis longtemps partageaient le même sort, pour Dijon, où il fut d'abord déposé dans la maison de détention ci-devant les prisons du Palais, puis transféré le 19 décembre au ci-devant Refuge, d'où il ne sortit que le 3 novembre 1794. La mort de Robespierre et la fin de la Terreur étaient arrivées fort à propos pour lui et pour plusieurs de ses collègues destinés à être envoyés à Paris pour y mourir sur l'échafaud. De retour à Besançon, le 6 novembre, il fut repris, lui cinquième[1], à minuit, pour être conduit dans la prison militaire dite de Saint-Martin, où il resta détenu jusqu'au 6 décembre suivant. Repris une cinquième fois, en mars 1795, comme prévenu de correspondance avec un de ses fils émigrés[2], il fut mené pardevant le juge de paix d'Orchamps-en-Vennes, d'où au bout de quelques jours il fut enfin rendu à la liberté.

Il quitta Besançon le 21 avril 1803, pour se retirer à Chauvirey, d'où il n'est plus sorti jusqu'au moment de sa mort, arrivée le 12 janvier 1812.

Cl.-An.-Vin. du Bouvot et J.-C. Prévost eurent un grand nombre d'enfants, dont la plupart sont morts en bas âge ; ceux qui ont survécu furent :

1° Marie-Joseph-

  1. Les quatre autres furent MM. Terrier, d'Olivet, Bourgon et l'avocat Lange.
  2. François-Irénée-Emmanuel