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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/216

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étudient ou interprètent les actes qu'ils ont à consulter.

Maire de Boulignez portait d'or au pélican de sable avec sa piété de même ensanglantée de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent.

Cette famille, qui est aujourd'hui complètement éteinte, avait ce que l'on appelle des armoiries parlantes ; en effet, le pélican avec sa piété indique la qualité de mère, et l'on sait qu'en blason on ne tient pas compte de l'orthographe pour ces sortes de jeux de mots.

C.-T.-J.-X. Maire de Boulignez eut deux frères, dont l'un, capitaine du génie et chevalier de Saint-Louis, après avoir servi à l'armée du prince de Condé, entra au service du roi de Prusse et y devint général major du génie et commandeur du Mérite militaire ; il n'a pas laissé de postérité, quoiqu'il ait été marié. Le second fut d'abord sous-lieutenant du génie ; puis il embrassa l'état ecclésiastique, et fut, avant la Révolution, chanoine de l'illustre chapitre métropolitain de Besançon et vicaire général de ce diocèse et de celui de Lausanne pendant la Révolution ; puis sous la Restauration il fut chanoine et vicaire général à Besançon. Il est mort en 1846, âgé de quatre-vingt-neuf ans, et faisant ses héritiers universels ses deux petits-neveux, Alphonse et Charles du Bouvot ; il fut le dernier de son nom.

C.-T.-J.-X. Maire de Boulignez était fils de Jean-Baptiste-François Maire de Boulignez, conseiller au parlement de Besançon, et petit-fils de Charles-Henri-Joseph Maire, seigneur de Montdoré, conseiller à la Cour des comptes de Dole.