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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/215

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s'empressa de donner sa démission de toutes les places qu'il occupait.

Il avait épousé, le 17 janvier 1802, Dlle Anne-Charlotte-Eugénie Maire de Boulignez, née le 18 janvier 1774, morte le 26 février 1806 et inhumée dans l'église de Miserey, où reposent aussi les divers membres de sa famille. Son époux, mort au commencement de la révolution de 1830, a voulu être inhumé dans le cimetière de cette église. Anne-Charlotte-Eugénie était la fille aînée[1] de messire Charles-Thérèse-Joseph-Xavier Maire de Boulignez, ancien seigneur de Boulignez, Montdoré, Hurecourt, Ranzevelle, Bourbévelle, Corre, etc., ancien conseiller au parlement de Besançon et depuis président à la cour royale de cette ville, et de dame Marie-Desle Terrier de Ranzevelle. Cette dame était fille unique et la dernière descendante de la branche aînée de la famille Terrier, quoique Labbey de Billy dise le contraire. Il fait de Jean, auteur de cette branche, le second fils de François Terrier, tandis qu'il en était bien réellement le fils aîné, et cependant Labbey de Billy avait entre les mains tous les titres qui se trouvaient en la possession du président de Boulignez, tout précisément parce qu'il avait épousé l'héritière de la branche aînée ; ces titres avaient été demandés en communication au président de Boulignez par le marquis Terrier de Santans. Ceci prouve une fois de plus combien les fabricants de généalogies apportent quelquefois de légèreté ou de complaisance dans la manière dont ils

  1. Elle eut, en outre de plusieurs frères et sœurs morts en bas âge, trois sœurs mariées : la première à M. de Bommarchant; la deuxième a M. Alviset, et la troisième à M. Bourgon.