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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/220

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au mois de janvier 1733. M. Régent se hâta de nommer pour son successeur le sieur Humblot, qui se hâta de même de se faire instituer. Mme d'Ambly, douairière, s'était empressée de nommer de son côté le sieur Villemot, d'Aboncourt ; celui-ci ayant fait cession de son droit au sieur Humblot, Mme d'Ambly, pour ne pas laisser sans effet une nomination hasardée sans titre, mais dont elle voulait s'en faire un pour l'avenir, imagina de nommer elle-même le sieur Humblot.

Dans ces divers actes publics, Mme d'Ambly s'avisa de prendre une singulière qualification qu'elle avait déjà prise dans certains actes privés, celle de « dame première honorifique dans la terre de Chauvirey. »

M. de Montessus, après quelques pourparlers et tentatives d'accommodement, intenta en 1735 un procès contre M. Régent et les héritiers de Mme d'Ambly, décédée entre temps. MM. de La Fontaine, à qui leur éloignement de Chauvirey n'avait pas permis d'être instruits plus tôt des faits, intervinrent au procès par acte du 2 février 1738, sans considération pour leur parenté avec MM. d'Ambly, qui étaient leurs cousins issus de germains par suite du mariage d'Anne-Elisabeth de La Fontaine avec Daniel Du Châtelet.

En outre de la chapelle castrale qu'ils avaient dans l'enceinte des remparts de leur château, MM. de La Fontaine avaient aussi un banc dans le chœur de l'église de Chauvirey-le-Châtel, ainsi que le droit de sépulture dans ce même chœur. On ne sache pas qu'aucun d'eux y ait été inhumé, mais on y voyait les tombes de plusieurs de leurs prédécesseurs.

M. de Montessus avait son banc dans la chapelle