Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/221

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Sainte-Anne, du côté de l’Évangile, dans laquelle il avait aussi le droit de sépulture.

MM. d'Ambly avaient les mêmes droits dans la chapelle Saint-Nicolas, qui est du côté de l'Épître.

M. Régent avait son banc, qui est encore aujourd'hui celui de ses successeurs, dans la chapelle des Trois-Rois, débaptisée depuis, sans qu'on sache pourquoi, et appelée maintenant de Sainte-Catherine. Son père, quoique mort en son château d'Ouge, fut, suivant son droit, inhumé dans cette chapelle. Puis M. Régent avait seul un banc seigneurial à Chauvirey-le-Vieil, non pas que MM. de La Fontaine et de Montessus n'eussent aussi le droit d'en avoir un dans cette église ; mais ils ne l'ont jamais exercé. Le banc de M. Régent était placé dans le chœur ; c'est aussi dans ce chœur que sa mère fut inhumée.

Chaque seigneur avait seul droit de nommer le chapelain chargé de desservir sa chapelle dans l'église de Chauvirey-le-Châtel.

Au regard de ces droits ils étaient tous d'accord ; mais il n'en était plus de même pour presque tous les autres, et principalement pour celui de nomination à la cure de Chauvirey-le-Vieil.

Les divers seigneurs avaient tous, bien que dans des proportions différentes :

1° La haute, moyenne et basse justice ;

2° Les droits honorifiques, consistant notamment en : nomination du curé de Chauvirey-le-Vieil (ancienne et riche cure du diocèse de Besançon) et du desservant de Chauvirey-le-Châtel (assez pauvre chapellenie du diocèse de Langres), eau bénite, encens, pain bénit, nomination