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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/255

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On lit à la fin de l'article concernant J.-E.-L. Roussel[1] : « Le partage du surplus a donné lieu à un procès important entre la ligne maternelle et celle paternelle ; puis un dernier testament, qui s'est retrouvé postérieurement dans des circonstances au moins fort extraordinaires, et que les héritiers arguent de faux, est l'occasion d'un autre procès qui s'instruit actuellement. »

Dans le premier de ces procès il s'agissait de la prétention qu'avaient les héritiers de la ligne maternelle d'exclure complètement de la succession ceux de la ligne paternelle, comme ayant été formellement et énergiquement exhérédés par les divers testaments de Roussel ; mais ils ont succombé dans cette prétention, et un arrêt de la cour impériale de Besançon a décidé que les deux lignes se partageraient la succession.

Voici ce qui avait donné lieu au second procès : par un testament olographe en date, à Paris, du 24 mai 1857, Roussel, tout en confirmant ses précédentes dispositions en faveur des communes, ordonnait que le quart de sa fortune fût distribué à divers légataires, et il faut dire que, à l'égard de quelques-uns d'entre eux, il ne faisait

  1. Voir au bas de la page 95