Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/258

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pourvoir pardevant le Conseil du sceau à l'effet d'y faire vérifier son droit à ce titre[1].

Quelques jours après cet arrêt, M. Hugon d'Augicourt a fait paraître une petite notice portant pour épigraphe : Acer ad pugnam redit, dans laquelle il donne d'abord une généalogie de sa famille où il laisse bien loin derrière lui Labbey de Billy. En effet il la fait remonter jusqu'au commencement du 13e siècle, époque à laquelle un de ses ancêtres aurait été déjà qualifié de Monseigneur ; puis, après avoir donné aussi une généalogie de la maison de Poligny, il termine en essayant de réfuter quelques passages du réquisitoire de M. le procureur général[2] et en annonçant à cette affaire une nouvelle phase.

Notes de bas de page

  1. Voir la Gazelle des Tribunaux du 6 avril 1866
  2. Cette réfutation lui donne l'occasion d'apprendre à ses lecteurs qu'il y a encore dans les temps modernes quelques souverains auxquels il n'est point étranger, et qu'il a dans son salon le portrait de l'arrière-grand'mère de feu la grande-duchesse Stéphanie de Bade, cousine du souverain régnant présentement en France, lequel portrait sert de pendant à celui de François-Gabriel de Poligny, son arrière-grand-père, dont cette bisaïeule de la grande-duchesse était sœur.

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