Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/70

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de Bourgogne, en aurait même été là plus ancienne et la plus noble si, comme certains auteurs le prétendent, on faisait remonter son origine jusqu'à Guérin de Manglane en 779, et si elle eût été ainsi la tige des premiers rois de Bourgogne[1].

Le grand Guillaume de Vienne, l'un des plus illustres membres de cette famille, fut blessé et fait prisonnier à Montereau par les assassins du duc de Bourgogne ; il fut depuis mis en liberté, et le duc Philippe, lors de l'institution de la Toison-d'Or, l'inscrivit le premier sur la liste des chevaliers de cet ordre illustre, en le qualifiant notre cousin. Il laissa un fils qui fut le dernier de sa branche. D'autres branches, et notamment celle qui posséda Vauvillers après les Du Châtelet, subsistèrent encore quelque temps, et cette famille ne s'est éteinte complètement que vers la fin du 16e siècle.

Vergy portait de gueules à trois roses d'or boutonnées.

Cri de guerre : VERGY À NOSTRE-DAME.

Devise : SANS VARIER.

Ancien adage : AUMONERIE DE VERGIEZ.

L'origine de cette maison se perd dans la nuit des temps. Elle a été, dès le premier moment où son nom apparaît dans l'histoire, l'une des quatre plus considérables du comté de Bourgogne[2] : Antoine de Vergy, seigneur de Champlitte, fut le cinquième des chevaliers de

  1. Hist. du Comté de Bourgogne, t. III, p. 37
  2. On peut voir ce qui en a été dit page 4 (N° de page de l’ouvrage original de 1865). Outre toutes ses terres de Franche-Comté, cette maison en posséda un grand nombre tant dans le duché de Bourgogne qu'en Champagne, notamment celles considérables de Mirebeau, Fontaine-Française, Bourbonne, etc. etc.