Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/96

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la seigneurie de Betoncourt, qui fut acquise par Guillaume Lullier.


XII. — RENÉ DE CHAUVIREY était encore en bas âge lorsqu'il perdit son père. Les biens de celui-ci avaient été saisis à la requête de l'un de ses créanciers Guillaume de La Baume, fils de Jean-Baptiste de La Baume Saint-Amour et de Madeleine de Bauffremont, et furent vendus, par décret de 1603 évacué le 3 octobre 1606, à René Du Châtelet, qui en donna son dénombrement le 17 novembre de la même année. Il était grand-oncle de René, puisqu'il était frère de Marguerite, mariée à Claude de Chauvirey.

La Baume Saint-Amour portait d'or à la bande d'azur.

Cette famille s'est éteinte en 1761.

Dans un acte de 1599, Anne de Montfalcon, tutrice de ses enfants, les qualifie, probablement par erreur, seigneurs de Chauvirey-le-Vieux.

Après la vente des biens de son père, René de Chauvirey passa en Lorraine[1], où, au dire de Dunod[2], sa postérité existait encore en 1740 ; mais c'est une erreur de cet historien, qui a confondu la descendance de René avec celle d'une branche de sa famille anciennement établie en Lorraine, et qui elle-même était éteinte dès avant le temps où Dunod écrivait. En effet d'Hozier[3]

  1. MM. les abbés Coudriet et Chatelet disent à tort (p. 396) que René ayant passé au service de la cour de Lorraine, le parlement de Dole fit saisir ses biens, tandis qu'ils furent réellement saisis sur la poursuite des créanciers de son père, et qu'il ne se retira en Lorraine qu'après leur vente.
  2. Hist. du Comté de Bourgogne, t. III, p. 134
  3. Armorial général, registre 1er, édition de 1821