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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/97

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ne signale plus, dès le commencement du 18e siècle, comme représentant cette branche, que deux filles, chanoinesses de Poussai en 1702.

Comme on n'a pu se procurer aucun renseignement sur l'existence de quelque descendant de l'une ou de l'autre branche, et qu'il n'est guère possible qu'une famille aussi considérable subsiste sans qu'on en soit instruit, il y a lieu de penser qu'elle est aujourd'hui complètement éteinte.

C'est donc ici que se termine la descendance masculine de la maison de Chauvirey. Néanmoins on va donner la nomenclature des seigneurs qui ont possédé, après elle, la portion de la terre de son nom qui appartenait à cette branche. Puis on donnera ensuite la descendance, par les femmes, de la branche qui posséda la plus grande partie de cette terre ainsi que le Château- Dessous.


XIII. — RENÉ DU CHATELET acquit, comme on vient de le dire, tous les biens qu'avait laissés son neveu Agnus de Chauvirey, et devint ainsi possesseur du Château-Dessus et du quart de la seigneurie de Chauvirey-le-Châtel, Vitrey et Ouge. Il avait été d'abord abbé de Flabémont et de Clairlieu; puis il quitta ses bénéfices pour se marier, et épousa, le 11 mars 1600, Gabrielle de Lénoncourt.

Lénoncourt portait d'argent à la croix engrêlée de gueules.

C'était la troisième des quatre grandes familles de Lorraine, aujourd'hui éteinte comme les autres.