Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/99

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

entré au service du duc de Lorraine, qui l'avait envoyé au secours de l'empereur d'Allemagne avec le régiment de cavalerie dont il était colonel.

Philippe laissa sa succession à Dorothée, qui eut ainsi cinq parts de huit du Château-Dessus et de la seigneurie en dépendante. Elle épousa, en 1628, Claude-François comte de Grammont-Conflandey, colonel de cavalerie, ambassadeur en Bavière, etc. etc., dont la petite-fille, Marie-Béatrix-Octavie de Grammont, la dernière de cette branche, fut mariée, en 1698, à Rainold-Charles de Rosen, comte de Bollwiller, lieutenant-général, etc. etc. Leur fils, Anne-Armand de Rosen, marquis de Bollwiller, baron de Conflandey, lieutenant-général, épousa Jeanne-Octavie de Vaudrey. Les biens qui venaient de Dorothée ayant été plus tard décrétés, furent acquis par Philippe-François d'Ambly des Ayvelles, qui possédait déjà les trois autres parts du chef de sa femme, petite-fille d'Antoine Du Châtelet, comme on le verra. Il eut à ce sujet un procès qu'il gagna, au parlement de Besançon, contre Mme la marquise de Rosen.

Rosen porte d'or à trois roses de gueules.

Cette famille, qui n'a de commun avec celle de Rose que la manière dont on prononce son nom, est originaire de Pologne. Un de ses membres avait épousé une sœur de l'empereur Henri II. Une branche, aujourd'hui éteinte, vint s'établir en France dans le 17e siècle. L'aïeul d'Anne-Armand fut maréchal de France en 1703, et chevalier du Saint-Esprit. Jeanne-Octavie de Vaudrey, marquise de Rosen, était fille unique du second mariage de Nicolas-Joseph comte de Vaudrey, baron de Saint-Remy ; celui-ci n'avait eu de sa première femme N...