Page:Du Calvet - Appel à la justice de l'État, 1784.djvu/296

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l’impartiale munificence de notre auguste souverain leur destinait à elles comme à tous le corps de la province.

Quelle modestie, quelle modération dans l’exposition ingénieuse de leurs griefs et de leurs plaintes ! Leur exclusion des prérogatives de l’habeas corpus les assujettissait évidemment à pouvoir être enlevées sacrés asiles par voie de gouvernement sans leur consentement et leur aveu ; elles n’ont eu garde de prêter à l’administration des vues si indécentes et criminelles : non ; elles ont donc présupposé que l’autorité publique ne conspirait qu’à se conserver toujours dans la puissance de concourir immédiatement et par elle-même à leur fixation dans leurs religieuses retraites ; mais bienveillance, (comme il leur a plu de la qualifier) qui tournerait en monument de honte pour elles parce qu’elle ferait raisonnablement présumer que leur vertu chancelante avait besoin de cet appui législatif pour se maintenir dans la profession des fonctions

mention de nous dans les assemblées publiques. Nous vous présentons, monsieur, comme à notre supérieur, en l’absence de monseigneur l’évêque, ces considérations, comme étant le fruit de notre assemblée de ce jour. Les discrètes et nous nous en rapportons à votre prudence sur les représentations qu’il y aurait à faire à cet égard.

J’ai l’honneur d’être, Votre, etc.

(Signé)

Sr. St-Louis DE GONZAGUE.