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Page:Du Camp - Les chants modernes, 1855.djvu/299

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Ou bien, par l’air frais condensée,
Et sur la brise balancée,
Comme une rosée empressée
Qu’elle aille emperler le gazon.

Je voudrais m’en aller comme elle
Et prendre ma course sans fin ;
À tout repos je suis rebelle ;
Je demande que l’on m’attèle
À mes wagons ! Quand donc, enfin,
Me lancerai-je en mon chemin ?

Lorsque je cours, rien ne m’arrête,
Que ce soit calme ou bien tempête,
Que le ciel crève sur ma tête
Ou bien qu’il soit tranquille et bleu ;