Page:Du Camp - Les chants modernes, 1855.djvu/301

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Il n’est rien que je ne dépasse ;
Je défie à suivre ma trace
Et les meilleurs chevaux de race
Et l’Alborak de Mahomet !

Pauvres animaux sans courage,
Accomplissez votre devoir ;
Pour un rien mettez-vous en nage,
Broutez, broutez votre fourrage !
Moi, je mange du charbon noir,
Et je cours du matin au soir !

J’enjambe coteaux et vallées ;
Mes chemins ? Ce sont des allées
Qu’avec du fer on a dallées ;
On éventre pour moi les monts ;