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Page:Du Camp - Les chants modernes, 1855.djvu/305

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Sainte, un jour, je serai nommée ;
Ma puante et sombre fumée
Vaut plus que la brise embaumée,
Car c’est le parfum du travail !

Le parfum qui près de Dieu monte
Et qui lui dit : « Je viens à toi !
« L’homme veut que je te raconte
« Que de ton amour il tient compte,
« Qu’il cherche à vivre dans ta loi,
« Et qu’il travaille et qu’il a foi !

« L’homme sait bien, ô notre père,
« Que tout ce qui pense, aime, espère,
« Vivra dans l’avenir prospère,
« Près de toi qui souffres en nous !