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Page:Du Camp - Les chants modernes, 1855.djvu/306

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« Tu portes avec nous la tâche ;
« Il vaut mieux, pour qui n’est pas lâche,
« Travailler toujours sans relâche,
« Que de te prier à genoux !

« Car le travail vaut la prière ;
« Tout œuvre te prie, ô Seigneur !
« L’outil est un bon bréviaire ;
« C’est le meilleur auxiliaire
« Pour t’approcher ; et la vapeur
« Est l’encens qui plaît à ton cœur ! »

Ainsi parlent mes flots agiles !
Pourtant, de pauvres imbéciles,
Tremblants dans leurs peaux inutiles,
Ont découvert, un beau matin,