Page:Du Camp - Paris, tome 2.djvu/65

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE VII

LE PAIN, LA VIANDE ET LE VIN


i. — la halle aux blés.

Les trois aliments primordiaux. — La vieille Halle aux Blés. — Hôtel de Soissons. — Souvenir de Law. — La coupole. — La halle. — Calme et désert. — Marché en plein vent. — Agiotage. — Filière. — Entrée des blés et farines. — Moulins. — Transports par chemin de fer. — Mélanges. — La boulangerie. — Le grand panetier de France. — Arrêté du 19 vendémiaire an X. — Prescriptions léonines. — Rapport proportionnel des boulangers et de la population. — Taxe instantanée. — Taxe périodique. — Le système de compensation. — Liberté de la boulangerie. — La même chose en d’autres termes. — Le pain. — Nombre des boulangers. — Pain municipal. — Pain extérieur. — Consommation.


Le pain, la viande et le vin sont les trois éléments primordiaux de l’alimentation parisienne ; les autres denrées ne doivent venir qu’au second plan, car si elles sont utiles, elles ne sont point indispensables. Celles-là seules sont de première nécessité qui assurent la vie de l’homme, augmentent ses forces et lui permettent d’accroître la somme de travail dont il est capable. Aussi, comme nous l’avons dit plus haut, on s’est toujours préoccupé d’attirer vers Paris et d’y retenir les farines,