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CHAPITRE XXIX

L’ÉCLAIRAGE


i. — les lanternes.

La bonne police. — L’éclairage est moderne. — Témoignage contemporain de Louis XIV. — Anciennes prescriptions. — Défaite de Pavie. — Placards injurieux. — Arrêt du 29 octobre 1558. — « Ardentes et allumantes. » — Pots à feu. — Veilleuses perpétuelles. — La Ligue éteint les falots. — Les ténèbres. — Laudati Caraffa. — Lettres patentes de 1662. — Les porte-flambeaux. — Conditions. — Nicolas de La Reynie. — Le mot d’ordre. — Édit de septembre 1667. — Éclairage temporaire. — On gagne 40 nuits. — Madame de Sévigné. — Les lanternes en 1698. — Les galères. — 6 500 lanternes à la fin du dix-septième siècle. — Le sonneur. — La taxe. — La mort de Louis XIV. — Ouragan. — L’Opéra-Comique. — Sterne à Paris. — Les réverbères. — Clair de lune. — Cinq heures et demie. — Arrêté du 12 messidor an VIII. — À la Lanterne ! — La lampe antique. — Argand. — L’usurpateur Quinquet. — Nombre des réverbères en 1817 et 1820. — Vivien. — Les allumeurs. — Les cochers. — Le 21 janvier 1815. — Les funérailles de Napoléon. — Les émeutes. — À la fin du règne de Louis-Philippe.


Il est d’un intérêt supérieur pour la bonne police des villes que les rues soient éclairées pendant la nuit, afin qu’on puisse y circuler sans peine, et que les gens de mauvais desseins y soient surveillés. L’idée si simple d’allumer des lanternes ou des flambeaux pour combattre l’intensité des ténèbres et répandre quelque