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CHAPITRE II

LE CRITIQUE

En 1836, Théophile Gautier avait vingt-cinq ans ; ce n’était plus un inconnu pour une certaine élite de lecteurs, et il était célèbre dans le monde des artistes, dans celui des écrivains et dans l’école romantique, qui voyait en lui un de ses plus illustres adeptes. Il n’était pas resté oisif et son bagage littéraire était déjà sérieux. L’insuccès de son volume de poésies, si malencontreusement offert au public pendant que Paris faisait des barricades en criant : « Vive la Charte ! » ne l’avait pas découragé ; successivement, il publia : 1832, Albertus ; 1833, les Jeune-France ; 1834, la première partie des Grotesques ; 1835, Mademoiselle de Maupin ; sans compter un nombre appréciable d’articles sur tout sujet qui parurent dans différents recueils périodiques.

Ces articles, on en trouvera la nomenclature, avec indication d’origine, date, citation, appréciation dans le livre que le vicomte Spoelberch de Lovenjoul a