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Page:Du Laurens de la Barre - Fantômes bretons.djvu/247

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LA CHAPELLE DE LOK-MARIA DE GROIX


ardent apôtre destiné aux missions du Nouveau-Monde. Mais le fanal, enfin, est-il besoin de dire qui l’avait allumé ? Quelle autre personne que Marguerite devait revendiquer ce soin, obtenir ce privilège ?

Avant d’abandonner pour jamais l’île de Groix et ses pauvres amis, Abel avait consacré sa fortune à la famille du pêcheur de Kerhoret, au soulagement des malheureux et aux réparations de la chapelle de Lok-Maria et surtout du petit clocher qui, pendant longtemps, tint lieu de phare sur ce rivage.


Quiberon, juillet 1867.