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Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/107

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PERVERSE

m’entendez bien, les grues de ma sorte ne mangent pas les saletés qui suffisent à vos duchesses. Elles mangeraient de la ..... vous me comprenez bien, sans tordre le bec, moi je ne mange pas de ça, ma fille, ne l’oubliez pas, allez !

Et Gaston qui ne rentrait pas.

Il fallait que Suzanne calmât ses nerfs, pourtant.

Justement le cocher arriva chercher les ordres.

— Qu’il entre, dit Suzanne.

Lorsque le cocher fut là :

— Justin, je suis très mécontente de vous, mes chevaux sont dégoûtants, ma voiture pue le crottin.

— Oh ! madame peut-elle dire !

— Comment ! Est-ce que vous allez dire que je ne vois pas clair, vous aussi ? Est-ce que vous croyez que je suis une imbécile ? Ce que je vous dis est la vérité, j’ai honte de vous, des rosses, du sapin, et vous venez aux ordres ! Allez nettoyer la voiture, astiquer les harnais et étriller vos carnes.