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Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/145

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PERVERSE

— Vous permettez ? demanda-t-il à ses hôtes.

Après le « Comment donc ! » il lut ces quelques mots qu’il s’était fait envoyer par son valet de chambre :

« Viens tout de suite, je suis très malade, il faut que je te parle, j’ai peur de mourir.

« Suzanne. »

Il tendit la lettre à San-Pedro.

— Mon cher ami, lisez. Je suis obligé de vous quitter… vous comprendrez, n’est-ce pas ?… suis désolé… mais enfin, ma bonne amie Mariette vous tiendra compagnie. Je tâcherai de revenir… mais ne m’attendez pas.

Gaston baisa la main de Mariette, serra celle que lui tendait l’Américain, et disparut.

Naturellement, le cabinet fut le sanctuaire où se dénouèrent toutes les pudeurs, et, sous la lampe électrique, de San-Pedro