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Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/174

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PERVERSE

De Plombières, monta à l’étage supérieur, Suzanne revêtit une robe de chambre et se coucha sur une chaise longue, la tête sur les coussins.

Dix minutes plus tard, Johnson repartait en effet, fuyant la migraine terrible dont s’était plainte Suzanne, et les redoutables conséquences de ce mal, qu’il avait déjà essuyées, et dont il se souvenait avec une terreur véritable.

Et pendant qu’il descendait l’escalier elle hurlait à tue-tête :

Cocu, cocu mon père,
C’est la faute à ma mère,
Si mon père est cocu,
C’est qu’elle l’a bien voulu !