Aller au contenu

Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/264

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
258
PERVERSE

— Grâce ! Grâce ! criait Paula.

Chi-Long frappait plus fort,

Paula eut peur :

— À l’assassin ! À l’assassin ! cria-t-elle.

Chi-Long voulut lui fermer la bouche avec ses mains, mais elle le mordit.

— À l’assassin ! Au secours ! criait Paula.

On montait dans l’escalier, des voix chuchotaient lâchement à la porte.

Paula ne criait plus, elle pleurait.

Cependant, on ouvrit la porte, des sergents de ville entrèrent, et, à leurs yeux étonnés, ils virent une masse amoureuse qui criait par la bouche de Paula, qui chantait par les baisers de Chi-Long.

— Allez-vous bientôt fiche le camp ! hurla le Chinois. Qui donc vous réclame ?

Terrifiés par l’imposante force du géant, larbins et agents dégringolèrent l’escalier, poursuivis par la crainte d’une raclée de première grandeur.