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Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/294

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PERVERSE

Le marquis de Plombières fut de la ballade, et, comme Paula, il pleura sur le cercueil de San-Pedro.

Mariette d’Anjou était restée à Paris, consolée tout de suite.

Elle avait mis dans ses bas de quoi vivre, jusqu’au bout.

Seul, de Plombières, poisson et coq, restait dans la basse-cour, entre trois poules veuves et mûres.

Il allait de-ci, de-là, savourant autant de satisfaction que son reste de valeur en pouvait avaler.

Toutefois, il engraissait toujours : son abdomen prenait l’ampleur américaine. Sa trogne se johnsonnait, se de san-pedrosait. Il était heureux, ils étaient heureux tous les quatre.

Ah ! ce fut une belle famille, une belle alliance, un beau tableau !

Ils firent des parties carrées, tous vêtus de noir.

Un jour que de Plombières avait flanqué des gifles à Suzanne qui s’était permise de