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Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/295

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PERVERSE

le traiter de dos vert et de cocu — à cause de Margot — Suzanne déclara qu’elle rentrerait au théâtre :

— Je te le défends ! hurla le marquis.

— Zut ! dit Suzanne.

De Plombières lui allongea un coup de vernis dans les fesses.

— Hi, hi, hi ! pleurnicha Suzanne avec des ordures dans le gosier.

Il voulut lui caresser l’autre hémisphère, mais il rata son coup et faillit s’abattre sur les tapis.

Furieux, il saisit une pendule, sur la cheminée, et la lança sur Suzanne qui s’esquiva ; la pendule sonna : drelin ! drelin ! et se bossua sur le mur.

— Allons, viens me biser, siffla le marquis.

— Si tu veux, répondit Suzanne.

De Plombières, sur un canapé, s’endormit presqu’aussitôt. Suzanne se coucha dans son lit, mais seulement après avoir mis sur le ventre de son amant, la pauvre pendule détraquée, en guise de cataplasme.