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Page:Du danger des mauvais livres et des moyens d'y remédier.djvu/144

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nève que plusieurs des malheureuses femmes qui y avait été recueillies, avouaient avoir lu la Vie de Jésus de Renan et y avoir trouvé un encouragement à persévérer dans le mal. L’incrédulité est, en effet, un puissant auxiliaire de l’immoralité. Et ce livre, en rendant plus grande celle-là, avait favorisé celle-ci et retardé ainsi chez ces malheureuses le moment du relèvement, en étouffant pour un temps la voix de leur conscience.

Une famille entière, jadis pieuse, conduite à la négation religieuse la plus complète par la lecture d’un livre de M. Renan, a vu ses membres abandonner peu à peu les habitudes morales par lesquelles ils se distinguaient ; quelques-uns même se sont égarés dans les sentiers de l’immoralité la plus dégradante. L’un d’eux, avouant un jour ses fautes à son pasteur, ajoutait que depuis qu’il avait rompu avec l’Évangile il n’avait ni paix ni bonheur.

Cette liste déjà trop longue de naufragés, dupes ou victimes d’une littérature inqualifiable, pourrait être bien augmentée par des directeurs d’hôpitaux ou de maisons de santé bien placés pour constater l’effet d’écrits licencieux. Quand