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Page:Du danger des mauvais livres et des moyens d'y remédier.djvu/153

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LE REMÈDE



Disons d’abord que, dans cette question comme dans toute réforme morale, l’homme convaincu de la gravité du mal et de la nécessité d’y remédier, doit commencer par mettre en pratique la célèbre maxime : « Médecin, guéris-toi toi-même, » et, pour employer les moyens préventifs en même temps que les moyens curatifs, s’interdire absolument la lecture des mauvais livres. Quant à celui qui, par sa profession, est dans l’obligation de lire et d’étudier la littérature malsaine, qu’il agisse avec une extrême prudence ; surtout, qu’il prenne garde aux funestes effets que le commerce habituel avec les mauvais livres pourrait produire sur son âme.