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Page:Du danger des mauvais livres et des moyens d'y remédier.djvu/169

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à sa racine, se rappeler les paroles de l’apôtre Marc : « C’est du dedans, c’est-à-dire du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées. » C’est donc de la Bible que sort le remède capable de guérir un tel mal, remède qui d’un seul Coup fera disparaître et la cause et l’effet.

« Les Livres Saints m’ont tout dit, s’écriait du fond d’une âme pénétrée un homme célèbre, converti par cette lecture, les Livres Saints m’ont tout dit… » La Bible, voilà en effet le seul remède.

« La lecture de nos Saints Livres est le meilleur moyen de nourrir notre âme, dit le pasteur Cellérier. Cette âme est ici-bas comme une plante étrangère qui, sans des précautions et des soins assidus, ne peut résister à l’influence d’un climat dangereux. Le commerce des hommes excite en elle la cupidité ou l’amour-propre ; les objets sensibles l’asservissent ou la reprennent sans cesse. Lors même que nous ne savons précisément de quoi nous plaindre ou nous accuser nous sentons que sa chaleur se dissipe, que son énergie s’affaiblit, qu’elle languit et se dessèche. Le fantôme séducteur du monde l’occupe et la remplit malgré nous, du moins il se place entre elle