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Page:Du danger des mauvais livres et des moyens d'y remédier.djvu/179

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Les Nouvelles genevoises, de Töpffer.

Les Fiancés, de Manzoni.

Le docteur Antonio, de Ruffini.

Les Nouvelles jurassiennes, de Jules Favre.

Les légendes d’Alsace, de Rosseeuw Saint-Hilaire.

Mes prisons, de Silvio Pellico et les œuvres de de Maistre.

Un genre d’ouvrages que, à de rares exceptions près, il vaut mieux ne pas recommander aux bibliothèques populaires, c’est le roman historique, plein d’anachronismes et d’idées fausses, ce qui fait que le lecteur ne sait plus où est la limite entre la vérité et la fiction. Nous ne saurions assez approuver le Bulletin de la Société française pour l’amélioration et l’encouragement des bibliothèques populaires, qui s’élève avec raison contre ce genre de romans. Toutefois, les beaux écrits d’Erkmann-Chatrian, où la vérité et la couleur historiques sont conservées, font, cela va sans dire, exception à la règle.

Pourquoi ne pas enseigner au peuple l’histoire ? Nous recommandons tout d’abord aux bibliothèques un excellent moyen d’éducation populaire, nous voulons parler de la biographie. Suivant